Notre patrimoine

La Cale

Ancien village de pêcheurs, la cale permettait l’accès aux bateaux.

Aujourd’hui, elle est fréquentée par les clubs de kayak et de jet-skis.

En 2016, la « Route des Gabares », rallye motonautique sous l’égide de la Fédération Française de Motonautisme, y a fait escale pour effectuer une épreuve.


Eglise Saint Cloud

Située sur l’emplacement de l’église primitive du XIème siècle, l’église actuelle fût édifiée en 1905.

Aujourd’hui, elle fait partie de la Paroisse Sainte-Croix des Confluents, seulement quelques messes par an y sont célébrées. (Pour tous renseignements concernant la paroisse  http://paroissesaintecroixdesconfluents47.over-blog.com)


L’Histoire de l’église

 

A la construction du village au XIème siècle, l’église primitive était déjà située à cet endroit.

Elle subsista durant la conversion de Monheurt au Protestantisme mais disparu dans l’incendie du village de 1621 sous l’ordre du Roi Louis XIII.

Reconstruite au XVIIème siècle sur un sol marécageux, elle devenait de plus en plus instable et dangereuse. Des chutes de pierres régulières manquaient de blesser les habitants.

Après plus de 50 ans de lutte, le village réussit à obtenir des subventions afin de restaurer l’édifice. Juger trop dangereux et coûteux, le projet de restauration fût abandonner au profit d’une reconstruction.

C’est en 1905 sous la direction de l’architecte Edouard PAYEN que l’église fût entièrement reconstruite. On fit également appel au sculpteur ESTRIGOS pour les sculptures et au peintre verrier GESTA pour les vitraux aujourd’hui disparus.


Le Pigeonnier de Laribal

Un pigeonnier, ou colombier au Moyen Âge, servait à l’élevage des pigeons soit pour leur viande et leur fiente, soit pour l’hébergement de pigeons voyageurs.

Les seigneurs et abbayes avaient des droits sur les pigeonniers car ils étaient une sources de revenus importante, la viande de pigeon étant très prisée sur les tables nobles. Leur fiente, la colombine, étaient utilisées comme engrais pour leur cultures.

Seuls les pigeonniers du Sud-Ouest appartenaient à la population.

Celui de Monheurt se situe au lieu-dit Laribal.

Il est de forme hexagonale, en pierre avec un toit en tuile, bâti sur des arcades reposant sur des piles circulaires. L’intérieur est tapissé de trous de boulins où les pigeons peuvent nicher. On accède à cette salle par une échelle.

Une lucarne d’envol est percée dans le toit. Tout le tour, deux randières (bandeau en pierre) le cercle afin d’éviter l’ascension des nuisibles.

En ruines, le pigeonnier fût sauvé en 2001 grâce à l’aide du CAMESIRA 47. Les façades et le toit furent restaurés, sous les yeux des habitants du village et des enfants de l’école primaire.


Le Monument aux Morts

Le monument aux morts de Monheurt est érigé vers 1920 à la mémoire des poilus tués durant la Première Guerre mondiale.Le monument est élevé devant l’église et à proximité de la halle. Sa position en avant du porche d’entrée de l’église révèle la grande piété religieuse qui existe encore dans les campagnes à ce moment-là. Il place en effet le sacrifice civil sous le patronage de l’Église.

Il fait également office de monument funéraire sur lequel les survivants peuvent se recueillir et prier.

Lors de ce conflit, la commune perdit vingt-trois de ses enfants, sur une population estimée à 300 habitants en 1911.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, deux habitants du village furent tués et un mourut en déportation.


Les poilus de 14-18

 

BABOULENE Jean dit Raymond, tué le 27 mai 1918 au Mont-de-Leuilly (Aisne-02)

BARREAU Jean, Emile dit Vincent ou Edouard, tué le 16 novembre 1914 à Wytschaete (Belgique)

BAUDET Jean dit Camille, tué le 09 avril 1915 à Lacroix-sur-Meuse (Meuse-55)

BAYLE Jean dit Marc, tué le 14 septembre 1918 à Laffaux (Aisne-02)

BERGERET François, André, Joseph dit André, tué le 12 avril 1917 au Bois de Chevreux (Aisne-02)

CAPPES Jean, tué le 06 septembre 1914 à Souilly (Meuse-55)

CARDOUAT Marceau, tué le 09 mai 1915 à Roclincourt (Pas-de-Calais-62)

DALLIES Etienne, mort le 05 octobre 1914 à l’hôpital de Vienne (Isère-38)

DESCONS Jean dit Paul, tué le 01 aout 1918 à Pierrefonds (Oise-06)

DUREAU Joseph, mort à l’hôpital de Chaptal à Paris

JOIGNEAU Pierre, Barthélèmy, dit Gaston Barthélèmy, tué le 23 mars 1915 au Grand Reichackerkopf (Haut-Rhin-68)

LASSUS Valmy, mort le 28 décembre 1914 à Monheurt

LABROUILLERE Georges dit Gervais, mort le 13 septembre 1914 à l’hôpital de Provins (Seine et Marne-77)

LACOMBE Marceau, Octave, tué le 31 décembre 1914 à Minaucourt (Marne-51)

LAGACHERIE Etienne, Octave dit Octave, tué le 23 aout 1914 à Jamoigne (Belgique)

MALHERBE Charles, René dit René, mort le 09 octobre 1918 à l’hôpital Larnec à Paris

OLIVIER Pierre, Emile noté Marc, tué le 24 aout 1914 à Gondrecourt-le-château (Meuse-55)

PARDIAC Joseph, tué le 13 novembre 1914 à Vic d’Aisne (Aisne-02)

PRIOLON Jean dit Rémy, tué le 11 septembre 1916 au Bois de Vaux Chapitre (Meuse-55)

RAYMOND Alfred, tué le 06 novembre 1914 à St Eloi (Belgique)

SAUBOIS Justin dit Eloi, tué le 06 octobre 1915 à la Main de Massiges (Marne-51)

SELLIE Pierre, Léon Robert noté SELLIER Robert, tué le 28 septembre 1914

SOCIAL Alphonse noté SOUCIAL, tué le 09 décembre 1918 à Mutzig (Bas-Rhin-67)